Villiers sur Morin est situé à proximité de Crécy La Chapelle.
Atouts, Patrimoine,
Dès l’époque néolithique, des hommes vivent sur le site de Villiers, comme en témoignent les haches polies trouvées çà et là. Villiers : Ce nom a pour origine « villa » qui désignait jadis une grosse construction romaine. Le nom actuel date de 1530. A l’emplacement actuel du château (ferme de Chelles) se situe le plus ancien village gaulois identifié.
A visiter : L’église St Rémi. Son clocher date de 1733, il est le seul vestige de l’édifice primitif. A l’intérieur ont peut admirer quelques tableaux classés tels que » St Rémi baptisant Clovis » et le » Christ apparaissant à Marie Madeleine le matin de Pâques « .
Le ru de Villiers devenu célèbre par son caractère impétueux en cas d’orage traverse le village et va se jeter dans le grand Morin. Plus haut dans le cours du rû, jaillit une très belle source d’eaux vives appelée fontaine de « Retz ».
La légende raconte que le cardinal de Retz (1613-1679), né à Montmirail, passant en ce lieu, se désaltéra et laissa son nom. Husson, célèbre raconteur de l’époque, considérait en 1893 que cette auberge était « la première halte à Villiers de tout touriste qui se respecte ».
A l’appel d’Amédée SERVIN vinrent de nombreux peintres ou sculpteurs attirés par la beauté et la diversité des paysages qui conférèrent à Villiers le surnom de « Barbizon du Morin ».
Ils vont peindre et croquer les gestes, les attitudes des ouvriers et paysans dans leur vie quotidienne et privée. Recherchant la pureté des paysages authentiques, ils viennent à la campagne. C’est l ‘époque où l’on invente le tube de peinture…. Un médaillon en bronze, représentant A SERVIN, œuvre du sculpteur FALGUIERES est accrochée au monument construit en commémoration.
Tous ces artistes créent en 1860 le « Cercle Artistique de Villiers » lequel fut réactivé en 1990 pour devenir aujourd’hui sous le patronage de la Communauté de Communes, l’auteur principal de « la vallée des peintres » (circuit balisé et accompagné de pleins d’anecdotes).
De nombreux peintres et artistes se sont depuis succédés avec Ferdinand LUNEL ami de RENOIR, SERRIER, BOETZEL, OSTOLLE-DELAGE, LANGEVAL, CLAUDON, BLIGNY DUBOIS, SAINT ALEXY… En 1896, Lili GRENIER modèle de DEGAS, achète une maison rue du Touarte. Elle fut la femme d’Albert GRENIER, élève avec Louis ANQUETIN et TOULOUSE LAUTREC, ami de Ferdinand CORMON. Suzanne VALADON et son fils Maurice UTRILLO séjournent au petit Mortcerf…
Vinrent encore de nouveaux peintres et artistes : TOULOUSE LAUTREC qui peint les murs de « la clé des champs » (ancien siège du cercle artistique) puis Clément SERVEAU, Dunoyer de SEGONZAC, Georges RAULT. En 1900, on compte sept auberges, soit environ une pour 70 habitants. Certains de ces peintres en décorèrent les murs en règlement de quelques repas bien assurés.
Villiers a aussi attiré quelques Japonais, comme YUZO SAEKI en 1928 puis FOUJITA et ASEKAWA.
Pendant la seconde guerre mondiale, Jean BRULLER, plus connu sous le pseudonyme de Vercors y écrivit » le silence de la mer » en 1942. Une plaque commémorative à sa mémoire est apposée sur le pont de Villiers.
La commune de Villiers a entrepris grâce à l’action de la Communauté de Communes la reconstruction du « petit patrimoine (ponts, lavoir,…). Le village est encore très rural. Il inspire toujours les artistes dont certains sont promis certainement à la célébrité.
De nombreux sentiers balisés permettent de découvrir les paysages dans une ambiance champêtre et reposante, alors que le parc touristique de Disneyland a ouvert ses portes à quelques kilomètres.
Qui le croirait ?
Source : http://www.cc-payscrecois.fr/-Villiers-sur-Morin-.html